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Collégiale de Dinant

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Reconnaissable entre toutes en raison de son clocher en forme de bulbe, la Collégiale de Dinant,adossée à la falaise, domine fièrement la Meuse. Conçue d’abord sous la forme d’un oratoire, elle fut l’objet d’agrandissements pour devenir en 934 une collégiale de style roman. En 1228, le décrochage d’un pan de rocher réduisit à néant, ou presque, l’édifice religieux. Lors de la mise à sac de Dinant par Charles le Téméraire et son armée en 1466, la Collégiale subit des outrages encore plus importants. Des inondations, incendies, pillages ont continué l’oeuvre de destruction massive, mettant par la même occasion la ville à feu et à sang.
Ce n’est qu’en 1855 que sera érigée la nouvelle église de style gothique que nous connaissons aujourd’hui. Mais les bombardements des Première et Deuxième Guerres mondiales ont à nouveau occasionné des dégâts importants, notamment aux vitraux. Alors que la Citadelle est construite sur un espace exigu entre roche et Meuse, le visiteur s’étonnera peut-être d’éprouver en y entrant une impression d’espace et d’ampleur. C’est probablement dû à la bonne répartition d’un mobilier sobre et de la lumière filtrant au travers des vitraux clairs.
Reconnue au Patrimoine exceptionnel de Wallonie, Notre-Dame de Dinant abrite des oeuvres d’artistes belges majeurs tels que Ladon et Antoine Wiertz. Le premier a réalisé un vitrail – un des plus grands d’Europe – situé dans le choeur et représentant l’histoire de la ville et celle de la Collégiale. Le deuxième s’exprime au travers d’un tableau dédié à ses parents, On se retrouve au Ciel, comme un rendez-vous fixé avec eux dans l’au-delà. La Collégiale Notre-Dame met également en avant des joyaux réalisés par des artisans locaux. Dans le choeur, quelques objets témoignent de leur savoir faire reconnu dans le monde entier. Les fonts baptismaux datent de 1472, alors qu’un lutrin magnifique, réalisé en 1731, porte encore aujourd’hui les Livres Saints. À admirer également, le très bel autel de Saint-Perpète qui, de passage à Dinant, a marqué par ses guérisons miraculeuses. Jouxtant l’autel latéral, les grands chandeliers en cuivre battu témoignent du travail d’orfèvre des Dinantais. L’impression paisible de la Collégiale est encore accentuée par la diffusion d’une musique sacrée invitant le visiteur au recueillement.

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